
Les Argentines débordent de sex-appeal, du moins c’est la rumeur qui court. Elles sont aussi férues de sexe, et avides de sensations fortes. Et une nuit avec une Argentine serait la celle de votre vie. Mais il semblerait que ce soit en réalité beaucoup de gloire pour peu d’actions.
Selon les experts, la réputation sexuelle des Argentines serait bien exagérée. Il semblerait que ces dernières préfèreraient une relation stable plutôt qu’une vie légère. Cela s’applique également aux hommes. Le train-train quotidien avec la routine et son manque d’érotisme serait donc en réalité plus la norme. De plus, il y a des images culturelles fortes à passer. Pour les Argentins, il est difficile de démystifier les mythes, comme celui de mettre les femmes sur un plan actif qui n’est pas le stéréotype de la «femme féminine», d’arrêter de parler de fantasmes pour les réaliser.
Il est également difficile de traverser les réalités : ils dépassent leurs performances sexuelles, ils ont besoin de pénétrer avec l’érection d’un être mythologique ; elles se diluent comme des femelles, elles ne peuvent lier le plaisir à l’amour. Ce qui apparaît alors est l’inhibition du désir. Les experts sont d’accord : l’Argentin parle beaucoup de sexe, mais pratique peu et mal, même s’il est convaincu qu’il est doué pour ça.
Une sexualité fantasmée
Si l’Argentine a tendance à se la jouer moderne et ouverte sur la sexualité, elle est en réalité bien plus conservatrice que nous le pensons. La sexualité est vécue de façon très polarisée, très hypocrite pourrait-on dire. Il y a une vraie contradiction entre ce que les Argentins affichent et ce qu’ils sont vraiment.
Coincés dans la réalité du couple, la routine s’installe et le sexe devient mécanique. Cela participe au manque de désir entre les deux partenaires. La sexualité est installée dans un schéma de couple stable avec un lien garanti. L’inertie du quotidien fragilise le désir. Les Argentines ressentent donc ce sentiment très fortement et préfèrent se concentrer sur d’autres actions que le sexe. Pour les Argentins, l’érotisme vient avec un certain mystère, voire un danger. Il est aussi signe d’instabilité et d’incertitude. Deux émotions qui ne sont pas toujours bons pour la sérénité intérieure n’est-ce pas ?! Pour autant, cela ne les empêche pas de fantasmer sur le sexe occasionnel. Imaginer un petit coup rapide est toujours bénéfique pour la libido et le moral, après tout.
Mais soyons factuels et parlons chiffres. Parmi les Argentins, 54% n’auraient pas de relations sexuelles avec quelqu’un qu’ils viennent de rencontrer. Les données proviennent d’une enquête réalisée l’année dernière par le cabinet de conseil TNS Argentina. Plus de chiffres de la même enquête : 62 % des femmes interrogées n’ont jamais pris l’initiative d’approcher quelqu’un qui les attire. Surprenant n’est-ce pas ?!
Qu’en est-il alors du sexe chez les Argentines ?
Oublions nos fantasmes débridés et concentrons nous sur la réalité. Les Argentines pratiquent-elles souvent le sexe ? Font-elles des sauts périlleux pour atterrir sur votre bite en érection ? Je plaisante. Mais il semblerait que la milf ou la cougar (donc en moyenne entre 30 et 50 ans) le font généralement une ou deux fois par semaine, selon l’expérience clinique des spécialistes consultés par Clarín. Oui par semaine, pas par heure. Navrée de vous décevoir.
Et cette moyenne semble validée par une autre enquête réalisée par le site Entremujeres.com auprès de 9 300 femmes, selon laquelle la plupart ont des relations sexuelles « quelques fois par semaine ». Parmi ces personnes, 18 % le réservent pour le samedi ou le dimanche et seulement 10 % le considèrent comme un besoin quotidien de base. Qu’il ne passe pas inaperçu : dix pour cent par jour. Les moins de 30 ans … Eh bien, ils jouissent d’une régularité différente, mais ils ont aussi moins d’engagement dans la relation et, par conséquent, moins d’espace pour être courageux et explorer.
Première relation sexuelle entre 15 et 19 ans en 2007
L’initiation sexuelle chez les femmes argentines a lieu essentiellement entre 15 et 19 ans, selon l’Enquête nationale sur la santé sexuelle et reproductive, rendue publique ce mercredi par les autorités sanitaires et qui a interrogé environ 7 000 femmes à travers le pays.
Selon l’enquête, « l’initiation sexuelle en Argentine se produit le plus souvent à l’adolescence, puisque 44,1% des femmes ont commencé à 19 ans, tandis que 45% ont commencé avant 30 ans ». Les autorités sanitaires argentines, sur la base de l’enquête nationale, ont estimé qu’il y avait 7 234 088 femmes sexuellement initiées dans le pays et 9 869 151 en âge de procréer, au cas où vous voudriez trouver une mère plus exotique pour vos enfants …
Depuis l’eau a coulé sous les ponts mais pour autant, la moyenne n’a pas trop bougé. L’adolescence reste le meilleur moment pour les premières expériences sexuelles, comme en Europe. Finalement, on a beau habiter à l’autre bout de la planète, nous ne sommes pas si différents dans notre éveil à la vie.
Par contre, ce qui est nouveau, c’est qu’il y a un vrai mouvement féministe qui réclame plus de droits et d’égalité entre les genres et la société évolue en ce sens, avec par exemple, la disparition du genre sur la carte d’identité. Le mouvement LGBTQ prend de plus en plus d’ampleur en Argentine pour donner plus d’égalité aux femmes notamment dans la sexualité.
Envie de plus de franchise ?
Et si les Argentins étaient plus honnêtes sur leur sexualité ?! Il y a comme une triple morale là bas. Ils veulent, ils pensent et parlent tout le temps de sujets sexuels mais entre les propos et les actions, il y a une différence. Et cela ne veut pas dire non plus que les Argentines sont toutes des bons coups au lit. La culture oblige les femmes à être des chiennes au lit et les hommes à être des Adonis imbattables. Il est donc impossible d’être honnête avec leursexualité.
Il semblerait que l’Amérique Latine produise bien des fantasmes, mais qui sont parfois bien loin de la réalité. On peut prendre pour exemple le nombre de femmes qui ont réellement connu un orgasme au Brésil, là aussi, vous pourriez être surpris !
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